Un nouveau membre dans la famille

Et nous voilà déjà au 3ᵉ épisode de la saga Two Point, comprenant désormais Two Point Hospital (2018), Two Point Campus (2022) et le susnommé Two Point Museum. Précisons que l’auteur de ces lignes a déjà joué aux deux opus précédents (poncé serait peut-être le terme plus approprié) et est un avide joueur de jeux de gestion depuis… pfiou, au moins Theme Park, sorti en 1994 ! Les mécaniques doivent paraître aujourd’hui bien désuètes et ce serait peut-être intéressant d’en faire un test rétro à la Clinique un de ces quatre, mais c’est s’égarer quelque peu…

C’est donc en territoire connu que l’on s’aventure dans ce Two Point Museum avec, pour ainsi dire, aucune forme d’appréhension. Le seul risque à la déception serait un reskinage bête et méchant de Theme Hospital qui amènerait à une sensation de déjà-vu et donc une lassitude rapide. Est-ce que les développeurs se sont fourvoyés avec ce nouvel épisode ? C’est ce que nous allons découvrir ensemble. Troquons temporairement la blouse de la Clinique et le stéthoscope pour un costume guindé de conservateur de musée. Mais avant tout chose, petit aparté sur le studio de développement.


Un petit point sur le studio… ah non, deux points sur le studio, pardon.

Two Point Studio est un studio de développement situé à Farnham, une petite ville du sud de l’Angleterre à mi-chemin entre Londres et Southampton. Il est composé de nombreux vétérans du jeu vidéo, tels que des anciens de Bullfrog (Syndicate, Theme Park, Theme Hospital, Populous ou encore Dungeon Keeper), Muckyfoot (Startopia), ou bien Lionhead (Black & White, Fable, The Movies). On peut le dire, ce Two Point Museum n’est pas leur premier rodéo !

Si certains de ces logos vous semblent familiers, c’est que vous êtes vieux.
Dans l’ordre : Bullfrog, Muckyfoot, Lionhead Studios.

Mon premier musée est bien vide

Avant de démarrer, le jeu vous propose deux modes : le mode campagne et le mode Bac à sable. Pour ce test, nous nous concentrerons principalement sur la campagne, le mode Bac à sable étant juste une version sans objectifs du jeu, avec des contraintes et des difficultés réglables. Après que le narrateur récurrent des Two Point nous ait appris que l’ancien conservateur a disparu avec des objets du musée, il décide de vous refiler la patate chaude. Un peu par défaut, à vrai dire, tout simplement parce que vous avez le mérite d’être présent.

C’est donc grâce à cette seule qualification que vous vous retrouvez désormais responsable du musée et de tous les soucis qui vont avec, bien évidemment. Pour commencer, il serait très judicieux d’obtenir quelques objets à exposer dans votre musée, histoire de ne pas décevoir les quelques (rares) visiteurs qui ont fait le déplacement. Et ça tombe bien, avant de partir, l’ancien curateur avait démarré une expédition. L’équipe revient donc de sa mission et vous dépose une belle caisse sur votre héliport. Ils nous ont ramené une gigantesque ichnite de pied droit ! Nous allons donc exposer cette empreinte fossilisée de… mais de quoi d’ailleurs ? Les géants dominaient-ils lors de la préhistoire dans Two Point County ?

Les paléontologues sont en PLS face aux dimensions de ce fossile de pied.

Un monde totalement loufoque

Alors oui, au cas où vous ne le sauriez pas encore, l’univers des Two Point est absurde en tout point. Entre la speakerine qui lance des blagues ou des piques toutes les 2 minutes (en anglais sous-titré seulement, pas de VF malheureusement), les expositions qui n’ont aucun sens, telles qu’une abeille conservée dans son propre miel, les poissons-clowns qui ont réellement un nez de clown, les réfrigérateurs préhistoriques congelés, ou encore le poisson cubiste qui ressemble à un tableau de Picasso, vous comprendrez rapidement que ce jeu ne se prend pas au sérieux. L’aspect gestion, quant à lui, est bien plus profond qu’il n’y paraît au premier abord.

Une abeille conservée dans du miel.

Il va falloir que votre abeille d’exposition fasse du buzz

Une des premières composantes à prendre en compte est la notion de buzz. Plus la pièce trouvée lors d’une expédition est de qualité, plus elle a de chances de produire du buzz. Mais ce n’est pas la seule composante. Ces expositions pourront aussi avoir différents bonus de buzz (moyen, bon, épique, immaculé), soit par la proximité avec un autre élément, comme une décoration, ou alors par le biais de bonus que vous avez gagnés et pouvez faire installer. Une œuvre de qualité immaculée, le grade le plus élevé, vous permettra de rajouter jusqu’à 3 bonus de votre choix parmi le buzz, la décoration, le savoir et plein d’autres encore que vous découvrirez à mesure de votre progression.

La composante de savoir, évoquée précédemment, est d’ailleurs primordiale. C’est même le seul facteur d’importance chez certains visiteurs. Pour mettre en avant tous ces savoirs, vous pouvez utiliser des panneaux d’affichage de différentes tailles. Les plus grands permettent de réunir tous les savoirs sur une zone large, vous avez donc tout intérêt à les placer intelligemment. Vous pouvez visualiser quelles sont les expositions associées à ce panneau par différents liens affichés à l’écran. Plus vous arrivez à regrouper de savoir sur un seul panneau, et plus les visiteurs peuvent être rassasiés de savoir rapidement.

Un mot aussi sur la clientèle ; vous allez rencontrer, en plus des classiques touristes ou des familles avec enfants, différentes catégories tels que des gothiques, des scientifiques qui ont tous un petit air d’Einstein, des Yetis ou même des extraterrestres amateurs de raclette au fromage ! Chacun a des besoins variés, vous obligeant à orienter votre musée selon l’environnement dans lequel votre musée est situé.

Il n’y a pas que des touristes lambdas : la faune locale est aussi constituée de gothiques, de scientifiques ou même de clowns.

Partir en exploration avec des Indiana Jones en mousse

C’est bien beau d’être curateur de musée, mais encore faut-il avoir quelque chose à exposer. Il faudra donc envoyer une équipe en exploration. Il vous faut pour cela une piste d’hélicoptère et du personnel possédant les différents types de qualification nécessaires à remplir l’expédition. À force d’explorer une même zone, le taux de probabilité de tomber sur des objets de qualité augmentera. Basé sur la même échelle que les buzz, le système de grade permet de glaner des récompenses : chaque niveau à partir du grade « bon » autorisera l’installation de bonus. Vous pourrez donc installer jusqu’à 3 bonus sur un article de grade immaculé.

Ces bonus sont divers et variés, allant du bonus de buzz, de décoration, en passant par des bonus d’XP pour ceux qui l’entretiennent. Un petit objet de qualité avec différents bonus est donc plus intéressant pour votre musée qu’un quart de squelette de dinosaure qui prend énormément de place. Ces explorations sont de plusieurs genres. Vous commencerez par aller chercher des fossiles, des ambres, mais aussi des hommes de cavernes contenus dans de la glace qui demandent à être réfrigérés en continu, sous peine de destruction définitive. Par la suite, vous obtiendrez la possibilité de faire des recherches maritimes, puis botaniques, la science, mais il y a aussi quelques thématiques originales destinées à varier le jeu comme le surnaturel, ou l’espace et ses extraterrestres.

Un seul expert en préhistoire fera l’affaire pour cette expédition.

Chaque thème possède aussi des sous-catégories. On peut citer les poissons par exemple, qui selon le groupe, ne peuvent pas partager le même bassin. Un poisson tropical nécessitera d’être chauffé, un poisson piscivore aura besoin de nourriture fraîche, il faudra aussi prendre en compte la cohabitation de ces différents types d’e poissons d’animaux aquatiques. Et c’est là le point central : la grande surprise de ce Two Point, c’est que chaque thème amène ses propres mécaniques.

Car oui, on ne gère pas un fantôme ou une plante carnivore de la même manière qu’un fossile. Une plante va vous demander un arrosage régulier, mais certaines vont nécessiter un brumisateur ou une source de chaleur. Il faudra faire attention à vos expositions glacées aussi, qui pourraient être définitivement perdues si votre refroidissement tombait en panne trop longtemps. J’ai peur d’en dévoiler un peu trop en développant le sujet, mais ces différentes mécaniques apportent de la variété et de la difficulté, qui évitent les écueils liés à la répétitivité inhérente au genre.

Oui, vous pouvez admirer ici un frigo datant de la préhistoire. C’était du solide à l’époque…

Quand votre expédition tombe sur un os

Un autre point à aborder avant de changer de sujet : les dilemmes. Vos explorateurs vont parfois rencontrer des difficultés lors de leur exploration, car chaque expédition a ses propres risques, certains peuvent être diminués avec des chargements que vous pouvez choisir ou crafter vous-mêmes, mais vous ne pourrez en choisir qu’un, donc autant qu’il soit pertinent avec votre expédition actuelle. Malgré tous vos préparatifs, le jeu vous proposera parfois de résoudre des dilemmes : à vous de décider du choix le plus judicieux pour le bien-être de votre équipe.

Ces dilemmes sont souvent très drôles, et le choix qui paraît le plus évident au premier abord est bien souvent un traquenard, car vous êtes à Two Point County, rappelons-le, et la logique n’a pas forcément raison d’être. Avant de passer à autre chose, notez que toutes les expositions ne sont pas accessibles dès le départ. Vous devrez relever des défis dans les différents musées pour progresser, et parfois, des objets comme des foreuses ou des clés seront nécessaires.

Nan, mais une petite pluie de serpents venimeux ça passsssse, c’est trois fois rien, on n’est pas en sucre…

Un bémol pour le expéditions, et ne me dites pas que j’en fais des caisses !

Il subsiste tout de même un défaut, probablement mineur pour certains, mais majeur selon moi, au niveau de la gestion des explorations. Une fois que l’on a trois héliports ou plus, on se retrouve à ouvrir des caisses quasiment toutes les minutes, ce qui devient extrêmement laborieux et répétitif. C’est d’autant plus dommageable que le grind est long, que ce soit en exploration ou analyse. Une option activable pour avoir juste une petite notification de résultat d’exploration à la place de cette satanée animation de caisse à la Zelda semblerait être une solution viable. Je lance une petite bouteille à la mer, donc si jamais un développeur m’entend, merci d’avance.

Un hélico a encore lâché une caisse. Je ne montre pas la séquence d’ouverture car j’ai un TSPT.

La gestion des sales… euh non, des salles d’abord.

Les habitués des Two Point ne seront pas dépaysés par la gestion des salles qui est assez similaire aux anciens opus. Vous avez généralement une taille minimum à respecter, avec aussi un certain nombre d’objets indispensables à leur bon fonctionnement, ainsi qu’une note de décoration.

Parmi ces salles, vous aurez les classiques toilettes, salle de repos, salle de formation, mais vous aurez aussi quelques nouveautés inhérentes à la gestion d’un musée. Il vous faudra donc des salles d’analyses pour étudier certaines expositions, avec la contrainte tout de même de devoir les sacrifier. Mais c’est pour la bonne cause, grâce à cela vous augmenterez le niveau de savoir de ce type d’exposition et vous pourrez débloquer de nouvelles décorations.

Des templates de toilettes qu’on se refile de père en fils. Alors ça va juger fort pour les tapis, mais je n’ai aucun scrupule pour augmenter le score de décoration.

Vos employés ont aussi le droit au CPF

Ma mémoire peut me jouer des tours, mais la gestion des formations semble assez similaire aux précédents jeux, avec une notion d’XP. Tous les cinq niveaux, le personnel débloque des niveaux de compétence, jusqu’à 4 maximum. À vous de décider vers quoi vous voulez orienter votre personnel. Une assistante pourra être polyvalente, avoir un peu de vitesse, un peu de gestion de billet, un peu de service clientèle, ou alors vous pouvez décider de la monter au maximum en billetterie, auquel cas, il sera judicieux de la limiter à ce seul et même rôle. Le micro-management deviendra indispensable à mesure que la difficulté augmentera.

En effet, si le début du jeu est assez facile, chaque augmentation de rang de conservateur va aussi apporter son lot de difficultés. Laisser votre personnel s’autogérer ne suffira plus forcément, et vous devrez commencer à vous assurer de leur bien-être, un bien-être qui passe tout d’abord par la gestion de leur salaire bien évidemment. Avec l’ancienneté, vos employés vont commencer à coûter cher, et optimiser leur travail va prendre de l’importance. Comme évoqué précédemment, on peut donc les brider à leur(s) spécialité(s), mais on peut aussi les limiter à une zone bien définie. Brider le déplacement d’un personnel à une aile du musée évitera des déplacements inutiles et il pourra se concentrer sur ses tâches plus efficacement.

Du personnel extrêmement qualifié qu’on va essayer de payer le moins possible. Oui, c’est comme la vraie vie. BAC+8 avec 15 ans d’expérience = le SMIC.

Le début des ennuis

Une fois quelques étoiles accumulées dans les autres musées, l’arrivée des vandales et des voleurs dans votre musée marquera le début d’un changement radical dans la gestion de votre musée, car il va falloir prendre en compte cette notion de sécurité. Si une œuvre vandalisée ne pose pas de soucis majeurs, elle peut toujours être nettoyée après, mais une œuvre volée est en revanche beaucoup plus dérangeante. Car non, il n’y aura pas moyen de la récupérer, et vous n’aurez plus qu’à faire le deuil de votre pièce de qualité immaculée avec 3 bonus de buzz.

Ces bandits arrivent parfois déguisés, et sont très difficiles à démasquer, surtout si vous jouez en accéléré et que votre musée est de grande taille. Avoir une bonne sécurité deviendra primordial au fil de l’aventure. Vous avez donc à disposition vos agents de sécurité qui sont amenés à patrouiller tout en faisant la collecte des dons, sauf si certaines options sont désactivées, comme évoqué plus haut dans la partie sur les formations.

Un petit coup de moulin à poivre découragera même le plus grand des bandits.

L’agent de sécurité est votre premier rempart contre les voyous, mais ce n’est pas le seul. Vous aurez par la suite la possibilité de placer des postes de surveillance, dans lesquels votre agent de sécurité sera posté et effectuera une surveillance fixe, fortement conseillée à la sortie de salle. Par la suite arriveront les caméras de sécurité. Leur champ de vision est limité, mais améliorable, il faudra dans tous les cas un placement judicieux pour en tirer le plein potentiel. D’autant plus qu’il faudra une salle de contrôle à proximité et du personnel qualifié dans ce rôle pour que ce soit efficace. Il y a aussi les portiques de sécurité, qui déclencheront une alarme. Dans tous les cas, une fois le bandit repéré, il faudra l’attraper.

J’en profite pour dénoncer une petite faille qui existe encore à l’heure où j’écris ces lignes et qui m’a évité de perdre de nombreuses expositions : si vous déplacez un de vos agents, et que vous le placez devant le cambrioleur avant qu’il ait dépassé la limite de zone, il reste encore une chance de l’attraper. Une technique fastidieuse qui a ses limites, mais elle m’a sauvé la mise à de nombreuses reprises. Une technique d’autant plus salvatrice que le niveau de difficulté augmentant, vous aurez des guildes de voleurs qui s’attaqueront à votre musée, avec leur spécialité et leurs méthodes. Je n’en dévoile pas plus ici, préférant vous laisser la surprise.

Un agent de sécurité fier de sa salle de surveillance dernier cri.

Des graphismes chatoyants

Pour un jeu de gestion, il faut bien l’admettre, Two Point Museum est beau, très beau même. Avec sa direction artistique un peu typée pâte à modeler, son univers très coloré et des animations extrêmement variées, vous prendrez du plaisir à zoomer et admirer votre musée. Le comportement des visiteurs est très amusant lui aussi, ils n’hésiteront pas à faire des selfies à califourchon sur vos objets millénaires ! En revanche, on rencontre encore quelques baisses de framerate dans le Late Game, peu importe que l’on passe de graphismes en qualité très élevée aux plus faibles, un problème qui a l’air d’être en cours de correction d’après les développeurs.

Le jeu est magnifique. Vous pouvez admirer les détails en vue rapprochée. Ici, on peut visualiser à quel point les visiteurs sont respectueux de nos fossiles à la valeur inestimable.

De la variété

Comme vous commencez probablement à entrevoir à travers ces quelques lignes, Two Point Museum, sans révolutionner le genre, est tout de même extrêmement varié. Vous trouverez d’ailleurs, en plus des musées, différents challenges non évoqués jusqu’à présent, mais il y a même des coupes de marketing ou de sécurité à gagner. On vous confie un musée pour un temps donné, à vous de faire en sorte d’obtenir le meilleur score. L’or demandera un peu d’abnégation, mais les récompenses sont alléchantes et pourraient potentiellement vous simplifier la vie sur vos propres musées.

Un petit mot aussi sur la musique du jeu qui, bien que d’excellente qualité, manque de pistes audio supplémentaires pour ne pas lasser sur les 60 heures de jeu que propose le jeu, et sans doute bien plus pour les complétionnistes. Les voix sont quant à elles parfaites, même si le manque de VF peut être dommageable pour les non-anglophones. Vous allez en tout cas pouffer de rire régulièrement, à moins d’être totalement insensible à l’humour et au ton de la série des Two Point.

Vue de haut, votre musée devient rapidement impressionnant après quelques heures de jeu.


Bon, nous n’allons pas tourner autour du pot, Two Point Museum est un excellent jeu de gestion. Ni trop facile, ni trop complexe, il cochera sans doute la plupart des cases pour les amoureux du genre, et encore plus de la série qui retrouveront leurs marques très rapidement tout en se prenant des nouvelles mécaniques rafraîchissantes tout du long. Il y a suffisamment de nouveautés pour motiver les anciens à rempiler, et assez de contenu pour les aficionados du genre qui justifieront les 29,99€ du jeu (39€ pour la version explorer contenant des cosmétiques supplémentaires). À part le problème des caisses mentionné précédemment, tout le reste est excellent. De plus, la voie choisie pour éviter la répétitivité, inhérente au genre, fonctionne bien. Par exemple, devoir passer d’un musée à l’autre pour progresser ou réussir des concours de sécurité de musée est une approche efficace selon moi, encourageant à passer régulièrement d’un musée à l’autre. On ne peut qu’être très impatient de voir ce vers quoi vont aller les développeurs de Two Point dans le prochain opus. Après les hôpitaux, les universités et les musées, que reste-t-il sans aller marcher sur les plates-bandes de Frontier Developments et de leurs Planet Coaster, Planet Zoo, ou encore Jurassic World ? Nous verrons bien le moment venu !

Constantes positives

  • De nouvelles mécaniques qui apportent de la profondeur au gameplay
  • Un univers loufoque qui ne laissera pas indifférent
  • On ne voit pas le temps passer et on en redemande

Pathologies

  • Cette animation d’ouverture de caisse à la Zelda très lassante
  • Des soucis de performance dans le late game
  • Des tentatives de cambriolage un peu trop fréquentes

Le tampon du spécialiste

Informations complémentaires :

Type :Jeu de gestion
Développeur :Two Point
Éditeur :SEGA
Date de sortie : 04/03/2025
Version : Fournie par l’éditeur
PEGI :PEGI 3
Temps de jeu : 58H

Configuration PC de test :

ProcesseurIntel Core i9-12900K @ 5.20GHz
Carte graphiqueNVIDIA GeForce RTX 4080
RAM64 Go DDR5
Support de stockageNVME GEN4
Plateforme de jeu : Steam

par

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