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Le grand soir de Noël arrive, et après avoir dévoré notre calendrier de l’Avent, nous attendons avec impatience des présents plus consistants. Cependant, au fil des années, nous remarquons que les paquets se font plus petits, parfois remplacés par de simples enveloppes. Ce GTA que le petit Lionel a réclamé à cor et à cri, “parce que tous les copains, ils sont dessus” n’est clairement pas adapté à ses sept printemps, peut-être l’occasion d’aller faire un peu de prévention auprès de ses géniteurs. La soirée avance, les grands se posent pour discuter tandis que les plus jeunes s’égayent comme une nuée de moineaux. Il ne manque qu’une seule chose pour finir la soirée en beauté : une petite partie de quelque chose.


Greg

Pour ma part, si je devais me rappeler d’un fait marquant sur un Noël en particulier, ce serait celui-ci.

Nous sommes début décembre 1993 et vient le moment de choisir les cadeaux de fêtes de fin d’année : direction LE magasin le plus visité de la région. Accompagné de mes parents, mes trois frères et moi-même, celui-ci est situé à quelques centaines de mètres de la maison. Ce chemin, nous le connaissons par cœur, car à l’époque, deux télés équipées de la Mega Drive de Sega permettaient de tester les plus gros jeux du moment. Inutile de vous dire que la boutique était aussi pleine qu’un œuf, car tous les gosses des environs venaient jouer sans pour autant dépenser un franc, c’était la beauté de l’époque.

Nous voilà donc arrivés à jouer des coudes pour se frayer un chemin vers le comptoir, où le vendeur était aussi hypnotisé par les deux écrans que la foule de gamins présents. Nous prenons sans hésiter Virtua Racing, jeu phare du moment, car il était au programme de l’émission Televisator 2, présentée par Cyril Drevet, les mercredis matins et samedis matins durant les vacances d’été.

Nos parents, pris par la frénésie ambiante, se sont sentis bien obligés de nous prendre un deuxième jeu. Imaginez quatre marmots faisant les yeux du Chat Potté, vous suppliant de pouvoir obtenir un deuxième cadeau de Noël. C’est ainsi que nous repartîmes, heureux comme des rois, avec Virtua Racing et World of Illusion Starring: Mickey Mouse & Donald Duck.

N’oublions pas, nous étions début décembre. Il restait vingt jours avant de pouvoir déballer les deux cartouches de leur joli papier festif ! C’était sans compter sur quatre petits garnements qui connaissaient la cachette des jouets de Noël ! Il ne nous fallu qu’une nuit pour finir Mickey & Donald, en faisant tourner les manettes, tels des coureurs de relais, pour achever le jeu.

Inutile de vous dire que nos parents ne comprirent jamais pourquoi nous n’avions pas une seule fois mis le jeu dans la Mega Drive lors de la soirée du réveillon, préférant aligner les chronos avec le jeu de course. Nous avions même pris une petite remontrance, nous rappelant que nous voulions absolument ce jeu alors qu’il était convenu qu’un seul serait sous le sapin.

Que voulez-vous que je vous dise, quand on aime les jeux vidéo, on brave tous les interdits !


Jewoc

Un des jeux qui m’aura le plus marqué à Noël est sans aucun doute Donkey Kong Country. Lors d’un réveillon, un de mes cousins démarre le jeu sur sa SNES flambant neuve et me voilà face à l’une des plus grosses claques graphiques et sonores de ma vie. 30 ans après, je ne m’en suis toujours pas remis. DK fût, de mémoire, un des premiers jeux à utiliser des graphismes en 3D pré-rendus, et encore aujourd’hui, je le trouve magnifique.

Je dois confier que je le refais de bout en bout encore régulièrement, ainsi que le 2 (Diddy’s Kong Quest, mon préféré). Le gameplay est toujours parfait, juste ce qu’il faut de difficulté pour y prendre du plaisir sans trop rager. Un bonbon, une pépite, un classique à faire et à refaire inlassablement.

Sur ce, je vais me relancer l’OST !

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